le Nouvel Ordre Mondial

L'incrémentalisme consiste à réaliser un objectif petit à petit, avec des petites étapes intermédiaires. Quand on étudie le nouvel ordre mondial, on se rend compte que de nombreuses mesures, qui peuvent paraitre anodines, sont dirigés vers un but très simple à énoncer, le gouvernement mondial. Cependant, en réalité, le but n'est pas forcément un gouvernement mondial qui remplacerait les gouvernements nationaux. Le but le plus réaliste est en faite une gouvernance mondiale au-dessus des Etats, sortes de démocraties fantoches (ils n'étaient déjà pas très démocratiques avant). Jacques Attali parle ouvertement de ce processus, d'aller petit à petit vers la gouvernance mondiale, et il sait de quoi il parle étant donné sa proximité avec les autres élites :

Jacques Attali, Mot croisés, 21 septembre 2009
http://www.dailymotion.com/video/xakgb8_nom-attali-en-remet-une-couche_news

D'autres en parle un peu plus subtilement, mais assez clairement quand même :

Dominique Strauss Kahn, A vous de juger, sur France 2, jeudi 26 mars 2009

DSK - Gouvernement Mondial NWO
envoyé par CyberPeople. - L'info internationale vidéo.

C'est très beau. Effectivement ça fait pleurer. Des larmes qui avaient du mal à sortir.

Et l'amour dans tout ça, où est-il dites-moi, je le cherche partout, et je n'en trouve plus beaucoup

Je vais apporter mon grain de sel. Je crois que la question de la liberté intérieure dépend de notre ouverture d'esprit, et que la question de la liberté extérieure peut-être d'un point de vue politique résumée par une seule phrase : "On devrait avoir le droit de participer aux décisions dans la mesure où l'on est concerné par les effets".

Mythique cette vidéo.

Merci. J'espère mettre mon instruction au service de la Cause plutôt qu'au service du Capital. Mais c'est pas facile. Faut bien gagner des sous tout ça.

Mapi si tu as des questions sur des mots que j'emploie, n'hésite pas à demander. En fait je pars du principe qu'on est sur Internet et que donc on peut rechercher ce qu'on ne sait pas, alors je ne prends pas souvent le temps de mettre des liens hypertexte.

Beaucoup de choses intéressante des ces groupes. Mais je tiens à faire remarquer qu'ils plébiscitent un certain Jordan Maxwell, un gars qui affirment que tous les malheurs de l'humanité viennent de la planète Saturne. Sinon, Assassin critique la Françafrique et la Mafiafrique, c'est bien tout ça.

C'est un plaisir.

Pour moi c'est bon.

Voilà la traduction.

Gouvernement mondial vert

Cet article est paru dans le Washington Times, un journal conservateur (pas néoconservateur) pas spécialement favorable à la limitation du capital donc, mais en tout cas opposé aux élites internationales.

L'alarmisme environnemental est exploité pour éroder morceau par morceau la souveraineté nationale. La dernière menace aux libertés américaines peut être trouvée dans le traité sur le climat de Copenhague au Danemark qui semble anodin, qui sera discuté à la conférence sur le changement climatique aux Nations Unies à la mi-décembre. L'alerte fut donnée sur le traité dans les propos du commentateur britannique Christopher Monckton à l'université Bethel à Saint Paul dans le Minnesota aux Etats-Unis, le 14 octobre. La vidéo de ses propos a fait sensation sur Internet.

Le texte du traité n'est pas encore finalisé mais ses principes visent à réguler toute activité économique au nom de la sécurité climatique, avec un effet secondaire, que des milliards de dollars seront transférés des pays productifs aux pays improductifs.

Le levier de contrôle est la régulation des émissions de carbone. Certains prétendent qu'elles causent un réchauffement climatique. Le traité établirait une Agence de Régulation du Marché du Carbone and un "budget carbone mondial" pour chaque pays.

Dans les faits, cela permettrait aux organes de gouvernance du traité de limiter la fabrication, le transport, les voyages, l'agriculture, les mines, la production d'énergie et tout ce qui peut émettre du carbone - comme la respiration.

Les soutiens au traité font passer l'accord en utilisant la peur. Bien que les températures moyennes mondiales ont été dans une spirale descendante depuis quelques années après un maximum en 1998, on nous dit que la catastrophe est imminente. "Le monde a déjà passé le seuil au delà duquel il n'est plus possible d'éviter les impacts négatifs du changement climatique anthropique," selon des propos diffusés par Greenpeace, le WWF et d'autres groupes. Il est critique qu'ils cultivent un sentiment d'apocalypse imminente pour justifier les restrictions radicales et les nouveau pouvoirs garantis par le traité. Le ciel nous tombe sur la tête et ils veulent que nous agissions maintenant, agissions rapidement, agissions avant qu'il ne soit trop tard - mais ne lisez pas les clauses inscrites en petit caractères.

L'autorité de gouvernance envisagée par le document ressemble à un mauvaise contrefaçon de George Orwell. Le traité établit un organe appelé la Conférence des Parties (COP), à qui est donné l'autorité ultime pour l'administration et la mise en application du traité. La branche exécutive est appelée quelque chose comme le Comité de l'Adptation des Fonds, sous lequel est le Service du Climat de Copenhague, aussi connu sous le nom du "Service". Le Service est nécessaire parce que pour sauver la planète, "la façon dont la société est structurée devra changer fondamentalement." Ce changement serait impossible avec "l'ensemble fragmenté des institutions existantes," alors le Service entrera en jeu avec "des capacités légales telles que nécessaires pour mener à bien ses fonctions et pour la protection de ses intérêts". Il s'agit de l'intérêt du Service, pas du vôtre.

Le Service sera dirigé par un comité exécutif, dont les membres "peuvent inclure des représentants des parties prenantes intergouvernementales et non gouvernementales pertinentes." Alors les groupes de pression de gauche, les fanatiques des droits des animaux, les amoureux des arbres, Al Gore ou tout autre personne des marginaux écologistes, pourrait être éligibles aux comité exécutif. Naturellement, les sceptiques du réchauffement climatique comme Monckton n'ont pas besoin de faire de candidature.

Une "augmentation massive des ressources financières" sera requise pour financer les activités du COP. Les Etats-Unis et d'autres devront transférer 800 milliards de dollars durant les cinq prochaines années, avec d'autres exigences de financement additionnelles évaluée sur la base de ce qui sera nécessaire. Le COP aura l'autorité de taxation "incluant, mais pas limité à, un impôt sur l'aviation et le transport maritime." L'aptitude à taxer les avions et les bateaux est déjà assez problématique, mais comme tout lecteur attentif de clauses élastiques de la constitution américaine le sait, les mots "incluant mais pas limité à" autorisent n'importe quelle taxe qu'ils peuvent imaginer.

On exigera des signataires du traité qu'ils déposent des rapports au Comité d'Information et de Révision ("le Comité"), et s'ils ne sont pas en conformité avec les termes du traité, ils pourraient avec à faire face à "la Branche Facilitatrice." Si cette branche arrive à la conclusion qu'un pays viole le termes de l'accord, il "prendra les mesures nécessaires" pour ramener le pays à la conformité.

Le langage du traité pourrait être grotesque, mais pas pour le fanatisme de ceux qui sont en sa faveur. Le mouvement environnemental est mu par la détermination millénaire de sauver l'humanité d'elle-même, en faisant fi de l'impact réel sur les gens. Le président Obama zappera peut-être la rencontre de Copenhague s'il s'avérait que la prose du traité ne soit pas finalisée. Nous le pressons de résistant à l'empressement de se plier aux exigences de la communauté international aux dépens des Etats-Unis.

Nous attends avec impatience les titres sur l'enregistrement de records de températures froides pendant ce sommet de climat de décembre, et d'entendre les discours déspesérés pour arrêter le réchauffement climatique irresistible pendant la cérémonie de signature, tenue en plein blizzard.

Dans la mesure où l'on reste dans un système où l'on compte les efforts et les rémunération à l'aide d'un nombre à une seule dimension, on peut se demander ce qu'il faudrait pour que cela tourne rond. Bien entendu, on peut imaginer un système sans compter, mais je laisse cela à ceux qui ont de l'expérience dans l'anarchisme.

Déjà on peut dégager un certain nombre de paramètres qui décrivent soit un état constaté, ou bien un paramètre qu'on définit directement. Parmi les paramètres on a :

• Le taux de chômage, c'est-à-dire le pourcentage de personnes qui n'ont pas d'emploi.
• La variabilité du taux de travail horaire, c'est-à-dire la variation possible du pourcentage de travail selon les individus. Dans le cas du chômage simple, le temps de travail officiel est de 0% et dans du travail à 35h, il est de 21%.
  

Avec l'hypercapitalisme, on préfère user les salariés plutôt que d'embaucher plus de personnes, parce que les coûts engendrés ne sont pas payés directement par les entreprises. Le système actuel privilégie donc la variabilité du taux de travail horaire et la densité du travail. De plus, les personnes qui ont peur d'être au chômage acceptent des salaires moins élevés, alors l'hypercapitalisme favorise un taux de chômage élevé.

L'idéal est un taux de chômage très bas qui correspond simplement aux changements de travail ou bien aux pauses de travail (année sabatique par exemple). Et l'idéal est une faible variabilité du taux de travail, c'est-à-dire une répartition plutôt équitable de la charge de travail. Certains individus peuvent souhaiter travailler plus ou travailler moins, ce qui fait que l'idéal n'est pas une répartition uniforme du travail, mais tout de même, beaucoup plus de répartition qu'aujourd'hui.

Il y a d'autres paramètres :

• Le niveau d'exploitation, c'est-à-dire la quantité d'énergie vitale qui est captée par certaines personnes sur d'autres personnes par rapport à leur énergie vitale totale. On peut comparer cela à l'usage des barrages pour récupérer de l'energie de l'écoulement de l'eau.
• Le degré d'inégalité de patrimoine
  

Le système hypercapitaliste ne met pas de limite à la quantité de capital détenu. Or plus une entreprise est grande, plus elle peut faire des économies d'échelles. Comme juridiquement dans le système actuel, l'entreprise a une dette éternelle envers ses propriétaires, il s'ensuit qu'il y a une accumulation du capital sans fin, et ce en plus grande proportion pour ceux qui possèdent plus. Il y a donc une convergence vers l'inégalité de patrimoine quelque soit les conditions de départ. Comme Juridiquement les entreprises doivent verser l'intégralité du bénéfice final aux actionnaires, le degré d'exploitation est élevé, d'autant plus que les salaires sont bas.

L'idéal serait que le capital ne croissent pas sans cesse. Pour cela on peut le limiter. Ainsi, même si quelqu'un accumule, il ne pourra pas le faire au-delà d'une certaine mesure, qui est à déterminer démocratiquement. Mais le fait que le capital augmente tellement, c'est parce que les propriétaires des entreprises, à savoir les actionnaires, encaissent les bénéfices. Or il ne fournissent aucun travail et le revenu est démultiplié par le capital détenu. L'idéal serait donc que les bénéfices soient équitablement distribué aux travailleurs. L'actionnariat n'existerait alors pas, et les propriétaires profiteraient simplement que leur machines soient entretenues. Pour qu'ils puissent augmenter leur capital, il faudrait qu'il travaille d'autant, et donc l'accumulation serait beaucoup plus lente, comme pour tout le monde. Le fait d'avoir des moyens de production serait comme un patrimoine qu'on pourrait céder en échange de crédits correspondants.

• L'horizontalité ou la verticalité hiérarchique de la société.
  

D'un point de vue théorique, une société est horizontale si tout le monde a la même influence et elle est verticale si une très petite minorité contrôle tout. D'un point de vue pratique, il est impossible de tout contrôler et donc une société n'est jamais totalement verticale. Symétriquement, il y a toujours des personnes qui ont plus d'influences ou plus de charisme dans les groupes de personnes, et certaines personnes même n'ont pas envie de participer aux décision. Une société n'est donc jamais totalement horizontale. Dans une société anarchiste idéale, il y a une légère pente vers les personnes ayant davantage de sagesse ou de charisme. Dans une société cauchemardesque, la pente est très très raide, et la marge de manoeuvre est très limitée.

Il est clair que d'un point de vue des différences de capital, on peut aller vers une société plus horizontale grâce à la limitation de l'influence des individus. Mais si on limite trop les individus, ils perdent leur liberté individuelle. En ce sens, la négation de la propriété n'est pas l'horizontalité, mais une sorte de verticalité à travers les règles collectives des membres influents du groupe. L'extrême est bien entendu le communisme totalitaire. Le capital n'est pas le seul mode d'influence, il y a d'autres influences intellectuelles, psychologiques, spirituelles etc. Ce qui fait que pour rendre la société horizontale, il faut aussi trouver des moyens de limiter la possibilité de manipulation, ce qui n'est possible qu'avec l'éducation du peuple à l'analyse des techniques de propagande.

Avez-vous des idées d'autres paramètres ?