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Dans la mesure où l'on reste dans un système où l'on compte les efforts et les rémunération à l'aide d'un nombre à une seule dimension, on peut se demander ce qu'il faudrait pour que cela tourne rond. Bien entendu, on peut imaginer un système sans compter, mais je laisse cela à ceux qui ont de l'expérience dans l'anarchisme.
Déjà on peut dégager un certain nombre de paramètres qui décrivent soit un état constaté, ou bien un paramètre qu'on définit directement. Parmi les paramètres on a :
Avec l'hypercapitalisme, on préfère user les salariés plutôt que d'embaucher plus de personnes, parce que les coûts engendrés ne sont pas payés directement par les entreprises. Le système actuel privilégie donc la variabilité du taux de travail horaire et la densité du travail. De plus, les personnes qui ont peur d'être au chômage acceptent des salaires moins élevés, alors l'hypercapitalisme favorise un taux de chômage élevé.
L'idéal est un taux de chômage très bas qui correspond simplement aux changements de travail ou bien aux pauses de travail (année sabatique par exemple). Et l'idéal est une faible variabilité du taux de travail, c'est-à-dire une répartition plutôt équitable de la charge de travail. Certains individus peuvent souhaiter travailler plus ou travailler moins, ce qui fait que l'idéal n'est pas une répartition uniforme du travail, mais tout de même, beaucoup plus de répartition qu'aujourd'hui.
Il y a d'autres paramètres :
Le système hypercapitaliste ne met pas de limite à la quantité de capital détenu. Or plus une entreprise est grande, plus elle peut faire des économies d'échelles. Comme juridiquement dans le système actuel, l'entreprise a une dette éternelle envers ses propriétaires, il s'ensuit qu'il y a une accumulation du capital sans fin, et ce en plus grande proportion pour ceux qui possèdent plus. Il y a donc une convergence vers l'inégalité de patrimoine quelque soit les conditions de départ. Comme Juridiquement les entreprises doivent verser l'intégralité du bénéfice final aux actionnaires, le degré d'exploitation est élevé, d'autant plus que les salaires sont bas.
L'idéal serait que le capital ne croissent pas sans cesse. Pour cela on peut le limiter. Ainsi, même si quelqu'un accumule, il ne pourra pas le faire au-delà d'une certaine mesure, qui est à déterminer démocratiquement. Mais le fait que le capital augmente tellement, c'est parce que les propriétaires des entreprises, à savoir les actionnaires, encaissent les bénéfices. Or il ne fournissent aucun travail et le revenu est démultiplié par le capital détenu. L'idéal serait donc que les bénéfices soient équitablement distribué aux travailleurs. L'actionnariat n'existerait alors pas, et les propriétaires profiteraient simplement que leur machines soient entretenues. Pour qu'ils puissent augmenter leur capital, il faudrait qu'il travaille d'autant, et donc l'accumulation serait beaucoup plus lente, comme pour tout le monde. Le fait d'avoir des moyens de production serait comme un patrimoine qu'on pourrait céder en échange de crédits correspondants.
D'un point de vue théorique, une société est horizontale si tout le monde a la même influence et elle est verticale si une très petite minorité contrôle tout. D'un point de vue pratique, il est impossible de tout contrôler et donc une société n'est jamais totalement verticale. Symétriquement, il y a toujours des personnes qui ont plus d'influences ou plus de charisme dans les groupes de personnes, et certaines personnes même n'ont pas envie de participer aux décision. Une société n'est donc jamais totalement horizontale. Dans une société anarchiste idéale, il y a une légère pente vers les personnes ayant davantage de sagesse ou de charisme. Dans une société cauchemardesque, la pente est très très raide, et la marge de manoeuvre est très limitée.
Il est clair que d'un point de vue des différences de capital, on peut aller vers une société plus horizontale grâce à la limitation de l'influence des individus. Mais si on limite trop les individus, ils perdent leur liberté individuelle. En ce sens, la négation de la propriété n'est pas l'horizontalité, mais une sorte de verticalité à travers les règles collectives des membres influents du groupe. L'extrême est bien entendu le communisme totalitaire. Le capital n'est pas le seul mode d'influence, il y a d'autres influences intellectuelles, psychologiques, spirituelles etc. Ce qui fait que pour rendre la société horizontale, il faut aussi trouver des moyens de limiter la possibilité de manipulation, ce qui n'est possible qu'avec l'éducation du peuple à l'analyse des techniques de propagande.
Avez-vous des idées d'autres paramètres ?
Déjà on peut dégager un certain nombre de paramètres qui décrivent soit un état constaté, ou bien un paramètre qu'on définit directement. Parmi les paramètres on a :
- Le taux de chômage, c'est-à-dire le pourcentage de personnes qui n'ont pas d'emploi.
- La variabilité du taux de travail horaire, c'est-à-dire la variation possible du pourcentage de travail selon les individus. Dans le cas du chômage simple, le temps de travail officiel est de 0% et dans du travail à 35h, il est de 21%.
Avec l'hypercapitalisme, on préfère user les salariés plutôt que d'embaucher plus de personnes, parce que les coûts engendrés ne sont pas payés directement par les entreprises. Le système actuel privilégie donc la variabilité du taux de travail horaire et la densité du travail. De plus, les personnes qui ont peur d'être au chômage acceptent des salaires moins élevés, alors l'hypercapitalisme favorise un taux de chômage élevé.
L'idéal est un taux de chômage très bas qui correspond simplement aux changements de travail ou bien aux pauses de travail (année sabatique par exemple). Et l'idéal est une faible variabilité du taux de travail, c'est-à-dire une répartition plutôt équitable de la charge de travail. Certains individus peuvent souhaiter travailler plus ou travailler moins, ce qui fait que l'idéal n'est pas une répartition uniforme du travail, mais tout de même, beaucoup plus de répartition qu'aujourd'hui.
Il y a d'autres paramètres :
- Le niveau d'exploitation, c'est-à-dire la quantité d'énergie vitale qui est captée par certaines personnes sur d'autres personnes par rapport à leur énergie vitale totale. On peut comparer cela à l'usage des barrages pour récupérer de l'energie de l'écoulement de l'eau.
- Le degré d'inégalité de patrimoine
Le système hypercapitaliste ne met pas de limite à la quantité de capital détenu. Or plus une entreprise est grande, plus elle peut faire des économies d'échelles. Comme juridiquement dans le système actuel, l'entreprise a une dette éternelle envers ses propriétaires, il s'ensuit qu'il y a une accumulation du capital sans fin, et ce en plus grande proportion pour ceux qui possèdent plus. Il y a donc une convergence vers l'inégalité de patrimoine quelque soit les conditions de départ. Comme Juridiquement les entreprises doivent verser l'intégralité du bénéfice final aux actionnaires, le degré d'exploitation est élevé, d'autant plus que les salaires sont bas.
L'idéal serait que le capital ne croissent pas sans cesse. Pour cela on peut le limiter. Ainsi, même si quelqu'un accumule, il ne pourra pas le faire au-delà d'une certaine mesure, qui est à déterminer démocratiquement. Mais le fait que le capital augmente tellement, c'est parce que les propriétaires des entreprises, à savoir les actionnaires, encaissent les bénéfices. Or il ne fournissent aucun travail et le revenu est démultiplié par le capital détenu. L'idéal serait donc que les bénéfices soient équitablement distribué aux travailleurs. L'actionnariat n'existerait alors pas, et les propriétaires profiteraient simplement que leur machines soient entretenues. Pour qu'ils puissent augmenter leur capital, il faudrait qu'il travaille d'autant, et donc l'accumulation serait beaucoup plus lente, comme pour tout le monde. Le fait d'avoir des moyens de production serait comme un patrimoine qu'on pourrait céder en échange de crédits correspondants.
- L'horizontalité ou la verticalité hiérarchique de la société.
D'un point de vue théorique, une société est horizontale si tout le monde a la même influence et elle est verticale si une très petite minorité contrôle tout. D'un point de vue pratique, il est impossible de tout contrôler et donc une société n'est jamais totalement verticale. Symétriquement, il y a toujours des personnes qui ont plus d'influences ou plus de charisme dans les groupes de personnes, et certaines personnes même n'ont pas envie de participer aux décision. Une société n'est donc jamais totalement horizontale. Dans une société anarchiste idéale, il y a une légère pente vers les personnes ayant davantage de sagesse ou de charisme. Dans une société cauchemardesque, la pente est très très raide, et la marge de manoeuvre est très limitée.
Il est clair que d'un point de vue des différences de capital, on peut aller vers une société plus horizontale grâce à la limitation de l'influence des individus. Mais si on limite trop les individus, ils perdent leur liberté individuelle. En ce sens, la négation de la propriété n'est pas l'horizontalité, mais une sorte de verticalité à travers les règles collectives des membres influents du groupe. L'extrême est bien entendu le communisme totalitaire. Le capital n'est pas le seul mode d'influence, il y a d'autres influences intellectuelles, psychologiques, spirituelles etc. Ce qui fait que pour rendre la société horizontale, il faut aussi trouver des moyens de limiter la possibilité de manipulation, ce qui n'est possible qu'avec l'éducation du peuple à l'analyse des techniques de propagande.
Avez-vous des idées d'autres paramètres ?
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