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Spiritualité & Éveil des Consciences
Les Cathares
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• Spiritualité & Éveil des Consciences » Les Cathares et la mort joyeuse
Voilà un sujet bien interressant.
Le catharisme ne s'appuie pas sur une théologie puisqu'il considère que Dieu, inconnaissable et non accessible, est absent de ce monde. Cette doctrine est le fruit d'un travail de recherche scripturaire, prenant en compte le Nouveau Testament, notamment l'Évangile selon saint Jean et celui selon saint Luc, dont au moins la moitié est aujourd'hui considérée comme le reliquat de l'Évangélion de Marcion de Sinope, lui-même écrit selon la prédication de Paul de Tarse. C'est une interprétation très différente des évangiles de celle qu'en fait l'Église catholique. Les cathares s'appuient aussi sur de nombreux écrits (Paul, Marcion, Livre des deux principes, rituels, etc.) et s'inspirent de courants de pensée plus anciens (paulinisme, gnosticisme), tout en gardant, sur bien des points, de notables distances avec ces philosophies ou religions, auxquelles le catharisme ne peut être assimilé d'un bloc. En effet, les cathares n'ont jamais parlé de Mani, de Sophia ou des Éons, et se différencient réellement des écrits de Paul et de Marcion, représentant une évolution doctrinale, de celle de ces deux pères de l'église.
Les cathares recherchent le sens originel du message du Christ. Leur foi se base sur les principes suivants:
* Dieu, appelé le principe Bon, existe de toute éternité et n'aura pas de fin. Il est parfait et son œuvre est parfaite, inaltérable et éternelle. Il est omniscient et tout puissant dans le Bien.
Dieu est le créateur de ce qui est, et ce qu'il n'a pas créé n'est rien (nihil traduit par «néant»);
* Les esprits, appelés anges par simplification, sont de nature divine;
* Dans le Néant est le principe Mauvais, ou principe du Mal. Dieu, qui n'a pas de mal en Lui, ne peut connaître ce principe Mauvais, mais celui-ci, ambitionnant d'imiter Dieu, est parvenu à détourner une partie des esprits de la création divine;
* Le principe Mauvais a attiré les esprits par force (catharisme absolu ou dyarchien), ou par tentation (catharisme mitigé ou monarchien), car il n'a d'existence que pour autant qu'il puisse se mêler à la création divine (le Bien).
Cette vision de la constitution de l'univers visible constitue le mythe de la chute du tiers des anges ou, selon les interprétations, de la troisième partie de leur composition: être, âme, et corps subtil. Introduits dans des corps charnels fabriqués par Lucifer, ces êtres sont différents de l'âme qui est de création maléfique, et qui assure la survie du corps charnel;
* Cette création, issue d'un créateur imparfait et non éternel, est imparfaite et corruptible. Elle a eu un commencement et elle aura une fin.
Cette fin surviendra quand le Mal s'étendra sur la création et que les esprits auront réussi à s'extraire de leur prison charnelle pour retourner à Dieu. Alors, le Mal ayant perdu les avantages du mélange, redeviendra Néant. Le Mal est donc vainqueur dans le temps mais, son accomplissement constitue sa perte. Il est donc vaincu dans l'éternité.
Les deux principes ne sont donc pas de même nature et de même puissance. Il ne s'agit donc pas d'un dualisme manichéen, ni d'un dithéisme, mais d'un dualisme comparable à celui de l'église de Rome, sauf qu'au lieu d'être eschatologique, centré sur la fin des temps et la division du monde entre paradis et enfer, il est originel, centré sur la bonne création, qui seule subsistera à la fin des temps.
Une vidéo qui est très bien
http://video.google.fr/videoplay?docid=-8654052681069360306&hl=fr#
Les Cathares considéraient que la terre, c'est l'enfer vouée aux forces du mal, et que de ce fait la naissance n'était pas une fête. Pour eux ne plus faire naitre et devenir "parfait" arrêterait la loi de réincarnation, et donc cette chaine infernale.
Leur lutte était bien de réussir a passer de l'autre côté.
Il est interressant faute d'adhérer, de connaitre leur point de vue sur le sujet, ainsi que le message du Laurier.....
Je trouve que d'un bout à l'autre de la planète, tous, nous attendons un grand moment au environ de la même date....un "hasard" ?
Gardien des libertés
Groupe: Gardien des libertés
Inscrit le: 03/11/09
Messages: 278
Lieu: Québec
Le hasard n'existe pas. nous en avons de plus en plus de preuves
Cette vidéo est très instructive, ça rejoint bien ma vision (fortement influencée par les écrits gnostiques)
Vivement l'atteinte de l'état d'esprit nécessaire à la mort joyeuse
Cette vidéo est très instructive, ça rejoint bien ma vision (fortement influencée par les écrits gnostiques)
Vivement l'atteinte de l'état d'esprit nécessaire à la mort joyeuse
Membre Inactif
Groupe: Visiteur
C'est bizarre mais je rejoins cette "théorie" par mes réflexions personnelle.
J'ai toujours penser que la vie sur terre n'était qu'un passage où nous étions mis à l'épreuve. Et surtout que la mort est la libération de ce monde, et la porte vers un ailleurs.
Que l'énergie accumulé dans chaque être vivant se libère vers autre chose, vers un autre endroit.
J'ai toujours penser que la vie sur terre n'était qu'un passage où nous étions mis à l'épreuve. Et surtout que la mort est la libération de ce monde, et la porte vers un ailleurs.
Que l'énergie accumulé dans chaque être vivant se libère vers autre chose, vers un autre endroit.
Salut tous
Je pense que la mort n'existe pas.
Tant que nous avons le regard tourné vers ce monde physique et que nous le considérons comme vrai, nous sommes confrontés au détachement avec le corps que nous appelons mort.
Si nous arrivons, tout en ayant encore un corps de chair a tourner notre regard vers l'intérieur suffisement pour le considérer comme vrai, trouver la source,et y rester en esprit alors la mort n'existe plus. Il n'y a plus que continuité....
çà ne peut être qu'une mort joyeuse
Les Chamans vivent avec un pied dans chaque monde, je suppose qu'avant leur mort ils passent de l'autre côté.
Je pense que c'est ce que visaient les Cathares, passer dans l'autre monde sans attendre la mort du corps.
" Abjure ou brule ! "
Ils avaient bien compris et étaient un danger pour les maitres de ce monde !
C'est marrant, gardien de la terre, chaman...ma recherche revient dessus avec le nouveau paradigme et le sujet de l'intention qui me ramène a castaneda :
" Intention : clé de voûte et objectif ultime du sorcier. La capacité d'un sorcier à manipuler l'Intention lui ouvre toutes les portes de l'univers. Sorcier, sorcière, sorcellerie : Castaneda explique qu'il a délibéremment employé ce terme à la place de chaman, chamane, chamanisme pour éviter la connotation anthropologique et favoriser l'idée de la réalité non ordinaire. Le sorcier est défini par sa capacité à « bouger le point d'assemblage ». Il est à un stade avancé de l'acquisition de la « Connaissance ». D'autres termes conviendraient, d'après Castaneda, tout aussi bien : « magie », « quête de la liberté totale », « maîtrise de l'intention », « nagualisme »."
Je pense que la mort n'existe pas.
Tant que nous avons le regard tourné vers ce monde physique et que nous le considérons comme vrai, nous sommes confrontés au détachement avec le corps que nous appelons mort.
Si nous arrivons, tout en ayant encore un corps de chair a tourner notre regard vers l'intérieur suffisement pour le considérer comme vrai, trouver la source,et y rester en esprit alors la mort n'existe plus. Il n'y a plus que continuité....
çà ne peut être qu'une mort joyeuse
Les Chamans vivent avec un pied dans chaque monde, je suppose qu'avant leur mort ils passent de l'autre côté.
Je pense que c'est ce que visaient les Cathares, passer dans l'autre monde sans attendre la mort du corps.
" Abjure ou brule ! "
Ils avaient bien compris et étaient un danger pour les maitres de ce monde !
C'est marrant, gardien de la terre, chaman...ma recherche revient dessus avec le nouveau paradigme et le sujet de l'intention qui me ramène a castaneda :
" Intention : clé de voûte et objectif ultime du sorcier. La capacité d'un sorcier à manipuler l'Intention lui ouvre toutes les portes de l'univers. Sorcier, sorcière, sorcellerie : Castaneda explique qu'il a délibéremment employé ce terme à la place de chaman, chamane, chamanisme pour éviter la connotation anthropologique et favoriser l'idée de la réalité non ordinaire. Le sorcier est défini par sa capacité à « bouger le point d'assemblage ». Il est à un stade avancé de l'acquisition de la « Connaissance ». D'autres termes conviendraient, d'après Castaneda, tout aussi bien : « magie », « quête de la liberté totale », « maîtrise de l'intention », « nagualisme »."
Objecteur de conscience
Groupe: Objecteur de conscience
Inscrit le: 14/11/09
Messages: 28
Lieu: Canada
Vidéo très intéressante
Avons nous choisis d'être ici pour être gardien de la terre? Ferait-il parti de notre évolution? Pour ma part, la mort du corps physique n'est qu'un passage de cette vie-ci vers un autre état.
J'ai fait une petite recherche simpliste sur le web, je vous copie qu'une partie ici quelques mots quelques lignes émettant des émotions de toutes sortes....
Catharisme
On appelle « Cathares » (du grec καθαρός / katharós, « pur ») les adeptes d'un mouvement religieux chrétien médiéval. Le nom a été donné par les ennemis de ce mouvement, jugé hérétique par l'Église catholique et adopté tardivement par les historiens. D'autres sources[1] rappellent que ce nom, proposé pour la première fois par le moine Eckbert de Schönau (en Rhénanie), serait un jeu de mot associant ces hérétiques avec des adorateurs du diable (catus), représenté sous la forme d'un chat blanc ailé. Enfin, Michel Roquebert, propose dans son ouvrage [2], l'hypothèse d'une erreur de Alain de Lille qui aurait confondu le terme catharos (pur) et kataroos (écoulement) qui a donné en français le mot catarrhe, pris dans le sens d'un « suintement de la doctrine hérétique ». « Communauté à deux niveaux »[3], les adeptes de ce mouvement se nommaient eux-mêmes « Bons Hommes », « Bonnes Dames » ou « Bons Chrétiens », mais étaient appelés « Parfaits » par l’Inquisition, qui désignait ainsi les « parfaits hérétiques », c’est-à-dire ceux qui avaient reçu le « consolament », c’est-à-dire l'imposition des mains et faisaient la prédication, par opposition aux simples « fidèles » hérétiques.
Principalement concentré en Occitanie, dans les comtés de Toulouse et de Béziers-Albi-Carcassonne le catharisme subit une violente répression armée à partir de 1208 lors de la croisade contre les Albigeois puis, condamné au IVe concile de Latran en 1215, durant un siècle, la répression judiciaire de l’Inquisition.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Catharisme
L'hérésie n'est pas seulement affaire de doctrine : elle est vue comme un crime global contre Dieu, les princes, la société — ce qui alors revient au même. Étant une rupture du lien social, la lutte contre l'hérésie est une question d'ordre public. Les princes sont donc intéressés par sa répression à plusieurs titres, et l'autorité civile, pour préserver l'ordre public, se met à lutter contre des hérésies et sanctionner des hérétiques de manière potentiellement autonome : la décrétale Ad abolendam (1184) de Lucius III fait de la répression de l'hérésie un élément constitutif du pouvoir de l'Empereur, en l'espèce Frédéric Barberousse.
Dès le début, l'Inquisition est donc fondée sur le principe de la collaboration et du partage des tâches entre l'Église et les autorités laïques, chacun intervenant dans son domaine et suivant sa responsabilité propre.
Victimes de l'inquisition
Le nombre de personnes abandonnées à la justice civile et livrées au bûcher est difficile à évaluer. La mémoire collective est marquée par les exécutions massives de Montségur[29], Vérone[30] ou du Mont-Aimé[31] et par la répétition des bûchers à certaines périodes de l'Inquisition espagnole.
* 1000 : Expansion de l'hérésie manichéenne.
* 1022 : En France, Robert le Pieux fait condamner 13 hérétiques à être brûlés vifs.
* 1139 : Concile de Latran II. Anathème contre les ennemis de la Foi. Les hérétiques doivent être punis.
* 1148 : Arrangement de Vérone entre le Pape et l'Empereur : les hérétiques doivent être jugés par l'Église avant d'être remis au bras séculier.
* 1150 à 1200 : Forte expansion de l'hérésie cathare. Répression de l'hérésie par la collaboration de l'autorité civile et de l'évêque du lieu (Flandres, France, etc.). Les hérétiques sont brûlés et leurs biens confisqués. Une trentaine d'hérétiques sont brûlés en Angleterre par Henri II (1166). À cette époque, Bernard de Clairvaux rappelle que la foi ne doit pas être imposée. À Cologne et Liège, à la même époque, la foule veut brûler des hérétiques cathares emprisonnés, contre l'avis de l'évêque qui s'interpose.
* 1179 : IIIe concile du Latran ; anathème contre les Cathares. Acceptation de principe de la croisade contre les Albigeois, qui ne sera effectivement lancée que 30 ans plus tard. Interdiction est faite aux Vaudois de prêcher.
La lutte contre l'hérésie avant l'Inquisition
La lutte contre les hérésies n'est pas née avec l'Inquisition. Avant l'institution de cette dernière, la recherche des hérétiques est confiée à l’ordinaire (le plus souvent, l'évêque) et la punition au juge séculier.
La lutte anti-hérésies n'est pas du seul domaine de la papauté : au contraire, en raison de ses dimensions sociales, les États s'en chargent eux-mêmes. Ils collaborent avec la papauté. Les premières formes de répression étaient apparues au début du Xe siècle : à Noël 1022, Robert le Pieux avait fait brûler dix clercs de la cathédrale d'Orléans. C'était le premier bûcher de l'histoire de la lutte contre hérésie en Occident. Faisant suite à l'accord de Vérone entre Lucius III et Frédéric Barberousse, la décrétale Ad abolendam (1184) fait ainsi de la répression de l'hérésie un élément constitutif du pouvoir de l'Empereur.
Ces dispositions bientôt ne suffisent plus : le pouvoir des évêques reste limité à leur territoire alors que l'aire d'influence des hérésies est mouvante, et couvre souvent plusieurs diocèses. Dans ce cas, l'évêque ne peut réprimer que la partie qui est dans sa juridiction, ce qui est peu efficace. En outre, les évêques sont confrontés aux pressions locales : l'hérésie se développe également dans la noblesse ou chez les bourgeois des villes, et un évêque peut avoir un proche parent hérétique.
La doctrine cathare étant bien plus répandue et grandissante que les petites hérésies habituelles, le systême des évêchés ne suffit plus. Certains prêtres catholiques changent même de camp pour rejoindres les "Bons Hommes". Le pape envoie alors deux légats, en 1198, "répandre la Parole de Dieu", et leur donne tous les pouvoirs et une méthode de jugement. Quarante ans avant l'heure, ces deux légats sont les premiers Inquisiteurs de l'Histoire, avec les mêmes droits et méthodes.
L'Église et les États recherchent donc de nouveaux moyens plus efficaces de lutte. D'abord, le IVe concile du Latran en 1215 évoque la possibilité d'un personnel spécialisé, mais restant dans le cadre diocésain. Divers dispositifs sont ensuite essayés, suivant les nécessités locales, dans un effort pour dépasser les limitations de la juridiction ordinaire. Ainsi, dans une ville lombarde, l'évêque collabore à la fois avec le prince local et un légat pontifical pour faire appliquer des constitutions impériales, diffusées par la papauté. En France, le catharisme est combattu par une croisade et les évêques appuyés par des légats. En 1227, des dominicains appuyés par un commissaire pontifical, Conrad de Marbourg, parcourent la Rhénanie pour soutenir les commissions épiscopales : ils se chargent de dénoncer l'hérésie au cours de la procédure.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Inquisition
Encore une fois L'Église et les États ........... Bravo!!!!
Avons nous choisis d'être ici pour être gardien de la terre? Ferait-il parti de notre évolution? Pour ma part, la mort du corps physique n'est qu'un passage de cette vie-ci vers un autre état.
J'ai fait une petite recherche simpliste sur le web, je vous copie qu'une partie ici quelques mots quelques lignes émettant des émotions de toutes sortes....
Catharisme
On appelle « Cathares » (du grec καθαρός / katharós, « pur ») les adeptes d'un mouvement religieux chrétien médiéval. Le nom a été donné par les ennemis de ce mouvement, jugé hérétique par l'Église catholique et adopté tardivement par les historiens. D'autres sources[1] rappellent que ce nom, proposé pour la première fois par le moine Eckbert de Schönau (en Rhénanie), serait un jeu de mot associant ces hérétiques avec des adorateurs du diable (catus), représenté sous la forme d'un chat blanc ailé. Enfin, Michel Roquebert, propose dans son ouvrage [2], l'hypothèse d'une erreur de Alain de Lille qui aurait confondu le terme catharos (pur) et kataroos (écoulement) qui a donné en français le mot catarrhe, pris dans le sens d'un « suintement de la doctrine hérétique ». « Communauté à deux niveaux »[3], les adeptes de ce mouvement se nommaient eux-mêmes « Bons Hommes », « Bonnes Dames » ou « Bons Chrétiens », mais étaient appelés « Parfaits » par l’Inquisition, qui désignait ainsi les « parfaits hérétiques », c’est-à-dire ceux qui avaient reçu le « consolament », c’est-à-dire l'imposition des mains et faisaient la prédication, par opposition aux simples « fidèles » hérétiques.
Principalement concentré en Occitanie, dans les comtés de Toulouse et de Béziers-Albi-Carcassonne le catharisme subit une violente répression armée à partir de 1208 lors de la croisade contre les Albigeois puis, condamné au IVe concile de Latran en 1215, durant un siècle, la répression judiciaire de l’Inquisition.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Catharisme
L'hérésie n'est pas seulement affaire de doctrine : elle est vue comme un crime global contre Dieu, les princes, la société — ce qui alors revient au même. Étant une rupture du lien social, la lutte contre l'hérésie est une question d'ordre public. Les princes sont donc intéressés par sa répression à plusieurs titres, et l'autorité civile, pour préserver l'ordre public, se met à lutter contre des hérésies et sanctionner des hérétiques de manière potentiellement autonome : la décrétale Ad abolendam (1184) de Lucius III fait de la répression de l'hérésie un élément constitutif du pouvoir de l'Empereur, en l'espèce Frédéric Barberousse.
Dès le début, l'Inquisition est donc fondée sur le principe de la collaboration et du partage des tâches entre l'Église et les autorités laïques, chacun intervenant dans son domaine et suivant sa responsabilité propre.
Victimes de l'inquisition
Le nombre de personnes abandonnées à la justice civile et livrées au bûcher est difficile à évaluer. La mémoire collective est marquée par les exécutions massives de Montségur[29], Vérone[30] ou du Mont-Aimé[31] et par la répétition des bûchers à certaines périodes de l'Inquisition espagnole.
* 1000 : Expansion de l'hérésie manichéenne.
* 1022 : En France, Robert le Pieux fait condamner 13 hérétiques à être brûlés vifs.
* 1139 : Concile de Latran II. Anathème contre les ennemis de la Foi. Les hérétiques doivent être punis.
* 1148 : Arrangement de Vérone entre le Pape et l'Empereur : les hérétiques doivent être jugés par l'Église avant d'être remis au bras séculier.
* 1150 à 1200 : Forte expansion de l'hérésie cathare. Répression de l'hérésie par la collaboration de l'autorité civile et de l'évêque du lieu (Flandres, France, etc.). Les hérétiques sont brûlés et leurs biens confisqués. Une trentaine d'hérétiques sont brûlés en Angleterre par Henri II (1166). À cette époque, Bernard de Clairvaux rappelle que la foi ne doit pas être imposée. À Cologne et Liège, à la même époque, la foule veut brûler des hérétiques cathares emprisonnés, contre l'avis de l'évêque qui s'interpose.
* 1179 : IIIe concile du Latran ; anathème contre les Cathares. Acceptation de principe de la croisade contre les Albigeois, qui ne sera effectivement lancée que 30 ans plus tard. Interdiction est faite aux Vaudois de prêcher.
La lutte contre l'hérésie avant l'Inquisition
La lutte contre les hérésies n'est pas née avec l'Inquisition. Avant l'institution de cette dernière, la recherche des hérétiques est confiée à l’ordinaire (le plus souvent, l'évêque) et la punition au juge séculier.
La lutte anti-hérésies n'est pas du seul domaine de la papauté : au contraire, en raison de ses dimensions sociales, les États s'en chargent eux-mêmes. Ils collaborent avec la papauté. Les premières formes de répression étaient apparues au début du Xe siècle : à Noël 1022, Robert le Pieux avait fait brûler dix clercs de la cathédrale d'Orléans. C'était le premier bûcher de l'histoire de la lutte contre hérésie en Occident. Faisant suite à l'accord de Vérone entre Lucius III et Frédéric Barberousse, la décrétale Ad abolendam (1184) fait ainsi de la répression de l'hérésie un élément constitutif du pouvoir de l'Empereur.
Ces dispositions bientôt ne suffisent plus : le pouvoir des évêques reste limité à leur territoire alors que l'aire d'influence des hérésies est mouvante, et couvre souvent plusieurs diocèses. Dans ce cas, l'évêque ne peut réprimer que la partie qui est dans sa juridiction, ce qui est peu efficace. En outre, les évêques sont confrontés aux pressions locales : l'hérésie se développe également dans la noblesse ou chez les bourgeois des villes, et un évêque peut avoir un proche parent hérétique.
La doctrine cathare étant bien plus répandue et grandissante que les petites hérésies habituelles, le systême des évêchés ne suffit plus. Certains prêtres catholiques changent même de camp pour rejoindres les "Bons Hommes". Le pape envoie alors deux légats, en 1198, "répandre la Parole de Dieu", et leur donne tous les pouvoirs et une méthode de jugement. Quarante ans avant l'heure, ces deux légats sont les premiers Inquisiteurs de l'Histoire, avec les mêmes droits et méthodes.
L'Église et les États recherchent donc de nouveaux moyens plus efficaces de lutte. D'abord, le IVe concile du Latran en 1215 évoque la possibilité d'un personnel spécialisé, mais restant dans le cadre diocésain. Divers dispositifs sont ensuite essayés, suivant les nécessités locales, dans un effort pour dépasser les limitations de la juridiction ordinaire. Ainsi, dans une ville lombarde, l'évêque collabore à la fois avec le prince local et un légat pontifical pour faire appliquer des constitutions impériales, diffusées par la papauté. En France, le catharisme est combattu par une croisade et les évêques appuyés par des légats. En 1227, des dominicains appuyés par un commissaire pontifical, Conrad de Marbourg, parcourent la Rhénanie pour soutenir les commissions épiscopales : ils se chargent de dénoncer l'hérésie au cours de la procédure.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Inquisition
Encore une fois L'Église et les États ........... Bravo!!!!
Salut Imagine
Peut être que le Catharisme reverdira avec le néo-catharisme...
Pour en avoir cotoyé, pour le moment ils sont trop philosophiques a mon gout manquant de trop de spiritualité.
Donc pour le moment les néo ne valent pas la beauté des vrais Cathares de cette époque.
Mais placé sur le contexte de la réincarnation...celà veut dire qu'il y en a forcement ici, avec nous ou du moins ceux qui ont cotoyés les Cathares de l'époque et ont reçu les enseignements.
Peut être que le Catharisme reverdira avec le néo-catharisme...
Pour en avoir cotoyé, pour le moment ils sont trop philosophiques a mon gout manquant de trop de spiritualité.
Donc pour le moment les néo ne valent pas la beauté des vrais Cathares de cette époque.
Mais placé sur le contexte de la réincarnation...celà veut dire qu'il y en a forcement ici, avec nous ou du moins ceux qui ont cotoyés les Cathares de l'époque et ont reçu les enseignements.
Membre Inactif
Groupe: Visiteur
Et oui, Église-État, même combat ... Contre nous.
Enfin quand je dis nous, je ne pointe aucune croyance. Car le savoir est bien plus important que la croyance pour prendre son "destin en main".
Je me suis rendu compte de choses toutes simples:
Aucune croyance ne m'anime, le savoir me guide.
Ce qui m'anime s'est de m'arrêter devant un arbre et de le contempler pour le ressentir. Sentir ce qu'anime toute chose. Et ça ce n'est pas de la croyance, c'est bien plus fort que ce que peut amener la spiritualité d'une religion monothéiste.
Nos ancêtres lointains savaient capter une partie de cette énergie, et ils s'inventaient aussi plusieurs Dieux...
Mais ce respect des éléments et ces retranscriptions divines est pour moi bien plus en accord avec tout ce qui nous entour qu'un Dieu tout puissant Créateur.
En effet comprendre la diversité plutôt que la globalisation.
Le mot est lâché, parce que même dans les religions il est question de cela: La globalisation.
En imposant les religions monothéiste, l'homme a connu alors sa première mondialisation.
Enfin quand je dis nous, je ne pointe aucune croyance. Car le savoir est bien plus important que la croyance pour prendre son "destin en main".
Je me suis rendu compte de choses toutes simples:
Aucune croyance ne m'anime, le savoir me guide.
Ce qui m'anime s'est de m'arrêter devant un arbre et de le contempler pour le ressentir. Sentir ce qu'anime toute chose. Et ça ce n'est pas de la croyance, c'est bien plus fort que ce que peut amener la spiritualité d'une religion monothéiste.
Nos ancêtres lointains savaient capter une partie de cette énergie, et ils s'inventaient aussi plusieurs Dieux...
Mais ce respect des éléments et ces retranscriptions divines est pour moi bien plus en accord avec tout ce qui nous entour qu'un Dieu tout puissant Créateur.
En effet comprendre la diversité plutôt que la globalisation.
Le mot est lâché, parce que même dans les religions il est question de cela: La globalisation.
En imposant les religions monothéiste, l'homme a connu alors sa première mondialisation.
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