le Nouvel Ordre Mondial

Discours de David Rockefeller au Business Council for the United Nations (commentaires ajoutés) :

Ironiquement, cependant, les innovations mêmes qui rendent possible une amélioration radicale du bien-être humain créent aussi de nouveaux problèmes qui réveillent le spectre d'un désastre alarmant éventuellement catastrophique (avec un ton apocalyptique) pour la biosphère où nous vivons (avec un ton enfantin, la biosphère étant un paravent pour le confort des élites). Et c'est ici que se trouve le dilemme auquel nous faisons face (nous = la classe dirigeante). Je vais illustrer cela.

L'amélioration de la santé publique a entrainé une baisse du taux de mortalité infantile mondial de 60% sur les 40 dernières années. Pendant la même période de temps, l'espérance de vie mondiale a augmenté de 46 ans dans les années cinquante à 63 ans aujourd'hui. C'est un développement qu'on ne peut qu'applaudir en tant qu'individu. Cependant le résultat de ces mesures positives est que la population mondiale a mécaniquement augmenté durant la même courte période de temps pour atteindre 6 milliards aujourd'hui (beaucoup de gens sont un problème parce que plus difficile à maitriser) [...]
L'impact négatif de l'augmentation de la population sur tous nos écosystèmes planétaires devient d'une épouvantable évidence. La croissance rapide de l'exploitation des ressources énergétiques et d'eau est une question de profonde préoccupation (comment faire pour en garder pour nous). Il en va de même pour les produits toxiques de l'industrialisation généralisée et l'augmentation de la pollution atmosphérique à des niveaux dangereux (comme si c'était soudain important, cela fait longtemps qu'en Inde tout est pollué).

A moins que les nations se mettent d'accord pour s'occuper ensemble de ces défis transfrontaliers que pose la croissance démographique mondiale sur la consommation des ressources et la dégradation de l'environnement (de nouveau le ton enfantin), les perspectives d'un vie décente sur notre planète seront menacées (ils parlent des riches, les pauvres n'ayant pas une vie décente depuis longtemps). La récente rencontre de l'ONU au Caire était centrée comme il se doit autour d'une de ces questions clés, la croissance démographique.

Mais les controverses qui ont surgis à cette conférence illustrent la difficulté de s'occuper sérieusement de ces questions qui divisent profondément et qui ont une dimension morale profonde (il commence par dire 'diven' puis se rattrape en disant 'dimension', je crois qu'il a pensé à 'diversion', d'ailleurs après il regarde rapidement l'audience un peu stressé).

Les Nations Unies peuvent et devraient jouer un rôle central pour aider le monde à trouver une façon satisfaisante de stabiliser la population mondiale (garder le contrôle) et de stimuler le développement économique d'une manière qui soit sensible aux considérations morales et religieuses (on y croit tous). La croissance économique est bien sûr un corolaire inévitable de la croissance démographique, et elle est essentielle pour améliorer les conditions de vie (on sent la recherche intense de contrôle). Mais sans une coordination attentive, la croissance économique sans retenue représente davantage de menaces à notre environnement.

Ce fut le principal sujet de discussion à la conférence de Rio de Janeiro sur l'environnement il y a deux ans. L'attention était alors sur la croissance durable, et le développement mondial. Il a été mise en avant à la conférence que la croissance est gérée plus efficacement par le secteur privé (c'est-à-dire la classe dirigeante, rassurez-vous nous ne voulons pas mettre en place de communisme mondial au sens strict du terme) mais la régulation du processus par les gouvernements nationaux et les organisations internationales est aussi nécessaire (une souveraineté nationale creuse). Et encore une fois, les Nations Unies peuvent certainement faire partie des catalyseurs et coordinateurs de ce processus.



Citation originale :
Ironically however, the very innovations that are making possible dramatic improvements in human well-being are also creating new problems which raise the spectre of an alarming and possibly catastrophic disaster to the biosphere we live in. And herein lies the dilemma that we all face. Let me illustrate. Improved public health, has caused the world's infant mortality rate to decline by 60 percent over the last 40 years. In the same period, the world's average life expectancy has increased from 46 years in 1950s to 63 years today.

This is a development which as individuals we can only applaud. However the result of these positive measures is that the world population that has risen during the same short period of time geometrically to almost 6 billion people [...]

The negative impact of population growth on all of our planetary eco-systems is becoming appallingly evident. The rapid growing exploitation of the world's supply of energy and water is a matter of deep concern.

And the toxic by products of widespread industrialization and increased atmospheric pollution to dangerous levels. Unless nations will agree to work together to tackle these cross-border challenges posed by population growth over consumption of resources and environmental degradation, the prospects for a decent life on our planet will be threatened. The recent UN meeting in Cairo is appropriately focused on one of these key issues, population growth.

But the controversies which have erupted at the conference illustrate the problem of coming to grips with issues that are deeply divisive and which have a profound moral diven... dimension. The United Nations can and should play an essential role in helping the world find a satisfactory way of stabilizing world population and stimulating economic development in a manner that is sensitive to religious and moral considerations. Economic growth is of course an inevitable corollary of a growing population, and is essential to improved standards of living. But without careful coordination, unrestrained economic growth poses further threats to our environment.

This was a major subject of discussion at the conference in Rio de Janeiro on the environment two years ago. The focus then was on sustainable growth, and global development. It was pointed out at the conference that growth is most efficiently managed by the private sector, but regulation of the process by national governments and international bodies is also needed. And once again, United Nations can certainly be among the catalysts and coordinators of this process.

Ah ben c'est cadeau