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Comme vous le savez, il faut gagner des sous pour pouvoir recevoir à manger et être logé. Et puis aussi pour s'acheter des vêtements et des chaussures. La question n'est donc pas indivuellement de travailler ou ne pas travailler. En attendant le moment théorique où tout le monde s'arrête d'obéir aux ordres pour réfléchir et pour s'organiser collectivement et démocratiquement, on peut se demander dans quelle mesure par notre travail nous participons ou pas à des choses immorales.
Pour commencer, il y a des branches de métiers où l'activité est nécessaire pour tous. Il y a d'autres branches de métiers où notre participation pose des questions morales. Par exemple, travailler pour l'industrie de l'armement semble immoral. Travailler dans l'agroalimentaire semble davantage moral.
Que l'on soit ouvrier, technicien de maintenance ou technicien informatique, ou bien cadre, que l'on réprouve l'organisation hiérarchique ou qu'on y adhère, d'un point de vue moral, la question du projet auquel on participe a une grande importance. Ensuite, dans le cadre du travail sous la soumission du capital, il y a des comportements qu'on pourra aussi considérer comme immoral, comme le harcèlement ou autre distortion communicationnelle. Il y a d'autres comportements qui posent moins de problèmes de moralité, comme participer à la production ou à sa coordination.
Quel est à votre avis les secteurs auxquels on devrait moralement éviter de participer ? Quelles sont les attitudes que vous considérer comme inacceptables dans les relations de travail, en faisant abtraction du problème global de la domination par le Capital ? Y a-t-il certains secteurs stratégiques qu'on pourrait éviter afin en même temps d'assurer l'essentiel et en même temps de barrer la route aux dominants ?
Pour commencer, il y a des branches de métiers où l'activité est nécessaire pour tous. Il y a d'autres branches de métiers où notre participation pose des questions morales. Par exemple, travailler pour l'industrie de l'armement semble immoral. Travailler dans l'agroalimentaire semble davantage moral.
Que l'on soit ouvrier, technicien de maintenance ou technicien informatique, ou bien cadre, que l'on réprouve l'organisation hiérarchique ou qu'on y adhère, d'un point de vue moral, la question du projet auquel on participe a une grande importance. Ensuite, dans le cadre du travail sous la soumission du capital, il y a des comportements qu'on pourra aussi considérer comme immoral, comme le harcèlement ou autre distortion communicationnelle. Il y a d'autres comportements qui posent moins de problèmes de moralité, comme participer à la production ou à sa coordination.
Quel est à votre avis les secteurs auxquels on devrait moralement éviter de participer ? Quelles sont les attitudes que vous considérer comme inacceptables dans les relations de travail, en faisant abtraction du problème global de la domination par le Capital ? Y a-t-il certains secteurs stratégiques qu'on pourrait éviter afin en même temps d'assurer l'essentiel et en même temps de barrer la route aux dominants ?
Gardien des libertés
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Inscrit le: 03/11/09
Messages: 278
Lieu: Québec
J'ai eu une reflexion semblable dernièrement, je l'ai noté mais ne la trouve plus !
Je disais dans ce texte que moins de la moitié de nos occupations apporte quelque chose à la communauté. Je vais tenté de le ré-écrire dans les prochains jours...


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Citation:
Même sentiment ici.
Citation:
Les deux sont la bienvenue. On peut sans doute même faire trois catégorie : les pours, les contres, les neutre
J'aime mon boulot, mais la cadence qu'on peu nous infliger quelques fois est assez dur, et c'est ça qui est dérangeant dans tous métiers.
Même sentiment ici.
Citation:
Enfin, ne serait-il pas plus facile de faire une liste de métier à faire, plutôt que de chercher ceux qu'il ne faut pas faire ?
Je pense que ça sera moins long...
Je pense que ça sera moins long...

Les deux sont la bienvenue. On peut sans doute même faire trois catégorie : les pours, les contres, les neutre
Le transport en commun, çà embauche et je trouve que c'est bien dans l'idéal pour une société future dans le respect de la nature.
C'est pas super bien payé et çà le sera de moins en moins, mais a qui sait se contenter du juste nécessaire c'est sympas comme job.
Ensuite...bien sûr la plupart des boites sont rachetées par Véolia....celui qui emprisonne l'eau pour nous la revendre
mais ils embauche les anars
Ceci dit rien ne vaut la grève générale !
C'est pas super bien payé et çà le sera de moins en moins, mais a qui sait se contenter du juste nécessaire c'est sympas comme job.
Ensuite...bien sûr la plupart des boites sont rachetées par Véolia....celui qui emprisonne l'eau pour nous la revendre



Ceci dit rien ne vaut la grève générale !


Oups je viens de me rendre compte que j'ai édité le message de Makhno plutôt que de cliquer sur répondre.
Voui le transport en commun c'est utile.
Voui le transport en commun c'est utile.
Gardien des libertés
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Inscrit le: 03/11/09
Messages: 278
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Mapi tu conduis ça ?

Membre Inactif
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Amadeus:
Apparemment
Mapi tu conduis ça ? 

Apparemment

Ahh on pourrait rajouter : boulanger, c'est positif.
Oui Amadeus d'où ma formation
En janvier je serai en transport scolaire
puis espérons sur les lignes plus tard...
Tu devrais essayer c'est trop top
Boulanger
primordial.
Toute profession qui produit et transforme l'alimentation de base.
pour : "barrer la route aux dominants ? "
Quand on a la nourriture, l'eau, la chaleur et le gîte, on commence à être indépendant et a pouvoir s'opposer.
Ensuite s'opposer en arrêtant les secteurs qui leur profite.....le transport de marchandise par exemple.

En janvier je serai en transport scolaire

Tu devrais essayer c'est trop top

Boulanger

Toute profession qui produit et transforme l'alimentation de base.
pour : "barrer la route aux dominants ? "
Quand on a la nourriture, l'eau, la chaleur et le gîte, on commence à être indépendant et a pouvoir s'opposer.
Ensuite s'opposer en arrêtant les secteurs qui leur profite.....le transport de marchandise par exemple.
L'analyse en activité n'est pas très précise, parce qu'en fait il y a de tout dans une entreprise.
On entretient le chômage, alors pour ne pas être un fainéant, on cherche du travail. Et alors, on se rend compte que les places confortables sont limitées, alors on se rue vers ces places, d'autant plus que sinon, on se trouver avec deux alernatives : avoir un travail pénible, ou bien ne pas travailler et être considéré comme un parasite. Mais en fait les places qui sont en apparence confortables sont souvent moralement pénibles, parce consistant souvant à assurer la domination des autres travailleurs. Nous avons alors le choix entre trois souffrances différentes : une souffrance physique (travail pénible), une souffrance morale (domination) ou une souffrance sociale (chômage). Cela est le résultat du productivisme individuel induit par la recherche du rendement, que ce soit pour satisfaires les actionnaires ou bien que ce soit par peur de perdre les clients.
Le première solution que je vois est que les personnes qui font la coordination ne soient pas trop demandant envers leurs subordonnés, que les personnes qui font un travail pénible prennent le temps rendant leur travail moins pénible, et comme cela, il y aura plus de place pour ceux qui n'ont pas de travail. En plus, si cela se généralise, les gens auront plus envie de travailler parce que ce sera moins un enfer. Alors bien sûr, si on fait ça on risque de vouloir baisser les salaires, notamment les actionnaires qui voudront continuer à faire des bénéfices. Mais bon, avec le SMIC, on a déjà une sécurité de base. Et puis, si les salaires deviennent trop bas, les gens descendront dans la rue pour demander du pouvoir d'achat, comme cela a déjà été fait.
On entretient le chômage, alors pour ne pas être un fainéant, on cherche du travail. Et alors, on se rend compte que les places confortables sont limitées, alors on se rue vers ces places, d'autant plus que sinon, on se trouver avec deux alernatives : avoir un travail pénible, ou bien ne pas travailler et être considéré comme un parasite. Mais en fait les places qui sont en apparence confortables sont souvent moralement pénibles, parce consistant souvant à assurer la domination des autres travailleurs. Nous avons alors le choix entre trois souffrances différentes : une souffrance physique (travail pénible), une souffrance morale (domination) ou une souffrance sociale (chômage). Cela est le résultat du productivisme individuel induit par la recherche du rendement, que ce soit pour satisfaires les actionnaires ou bien que ce soit par peur de perdre les clients.
Le première solution que je vois est que les personnes qui font la coordination ne soient pas trop demandant envers leurs subordonnés, que les personnes qui font un travail pénible prennent le temps rendant leur travail moins pénible, et comme cela, il y aura plus de place pour ceux qui n'ont pas de travail. En plus, si cela se généralise, les gens auront plus envie de travailler parce que ce sera moins un enfer. Alors bien sûr, si on fait ça on risque de vouloir baisser les salaires, notamment les actionnaires qui voudront continuer à faire des bénéfices. Mais bon, avec le SMIC, on a déjà une sécurité de base. Et puis, si les salaires deviennent trop bas, les gens descendront dans la rue pour demander du pouvoir d'achat, comme cela a déjà été fait.
Au travail, on réfléchit d'une certaine manière, parce qu'on a des directives, des ordres, un cadre, on nous demande des choses, bien entendu en échange d'un salaire puisqu'on passe un certain temps à travailler. Que notre travail soit moral ou immoral ou neutre, on fournit un effort, et donc il est normal qu'on soit rémunéré. Mais au travail, il y a souvent un fonctionnement hiérarchique. Comme on passe beaucoup de temps au travail, cela s'imprègne en nous, et on finit par avoir un comportement hiérarchique partout, hors du travail, avec ses proches, avec ses amis, avec les connaissances, avec les autres en général. Cela dit, si on accepte d'être dominé au travail, on accepterait alors aussi d'être dominé hors du travail, de faire partie d'un groupe avec un dominant auquel on se soumet, comme au travail, et à la famille de se soumettre à une personne dominante, le père, la mère, ou un enfant ou encore quelqu'un d'autre. On aura l'habitude dans l'espace social d'identifier quelqu'un qui donne les ordres et auquel personne ne peut rien redire, puisqu'au travail, le supérieur hiérarchique ne peut pas être remis en question, sous peine d'exclusion pour insubordination. La désobéissance est très mal vue au travail, alors si on s'habitue à cette idée, on peut avoir des comportements dans ce sens, on osera rien redire à quelqu'un qui s'affirme, ou bien on réprimandera quelqu'un qui n'obéit pas à quelqu'un qui s'affirme. Le simple fait de s'affirmer devient compliqué parce qu'alors cela peut revenir dans le schéma de domination a prendre la position de dominant.
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