le Nouvel Ordre Mondial

La naissance fut difficile, née d'une mère aimante et d'un père autoritaire, l'Humanité est venue au monde comme tout les enfants, dans les larmes et le sang. Comme tout les enfants, elle a connue la peine et les souffrances qui mènent à l'apprentissage. Elle fut souvent malade pour regagner en suite la santé, souvent elle fut blessée lors de la découverte de son environnement, de ses blessures, elle a acquis une compréhension de ce qui l'entoure. Comme un enfant qui veut toucher le feu elle a connue la brulure, comme un enfant qui veut gouter le froid, elle c'est collé la langue sur du métal.

Bref, recommençant à chaque nouvelle génération avec seulement la moitié des connaissances acquises par la précédente, comme on oublie la moitié de ce qu'on apprend, le chemin vers l'âge adulte a été dur … Constamment brimée par l'autorité paternel qui veut la contrôler, elle fut consolée de ses peines par une mère toujours prête à lui pardonner ses écarts. Toujours aimante même dans la tourmente, sa mère, la terre, l'a nourrie et couvé depuis sa naissance malgré les sautes d'humeur et les crises de cet enfant difficile et trop gâté. Voulant tout prendre, tout savoir, voulant constamment le beurre et l'argent du beurre, cet enfant gâté fut corrigé plus souvent qu'à son tour par l'autorité paternel qui ne lui donnait que ce qu'elle réclamait, même si il était dur et maladroit dans sa façon de l'exprimer.

Le vingtième siècle de sa vie fut marqué par sa crise d'adolescence et l'humanité, tout en souhaitant s'émanciper du joug autoritaire qui l'a si souvent fait pleurer, fit la découverte de sa puissance auto-destructrice comme de la puissance de son savoir acquis. Fasciné et un peu effrayé de ses propres pouvoirs, elle a comme tout les adolescents découvert sa sexualité, d'abord dans l'excès et la recherche du plaisir égoïste. Comme tout les adolescents, elle a contracté des dettes avec ses parents qu'elle sait ne jamais pouvoir rembourser...

Aujourd'hui, l'Humanité voit venir l'âge adulte avec un mélange de craintes et d' appréhensions digne de Peter Pan lui même. Mais sa mère est fatiguée, les affronts répété de son enfant lui pèsent de plus en plus et la menace de l'expulsion de la maison maternelle semble la seule façon d'amener cet adolescent à la recherche de lui même, a être enfin responsable de son destin. À cessez de se fier sur l'autorité pour prévenir et punir ses fautes. L'Humanité doit comprendre que l'autorité qui l'a si souvent amené à se punir elle même, ne l'a fait que parce qu'elle refusait systématiquement d'accepter ses responsabilités qui sont le prix de son existence. De plus, les stratagèmes utilisés par son père pour la manipuler, ont perdus de leurs mystères. Les monstres inventés par celui-ci, pour la contrôlé par la peur, révèlent maintenant leur inexistence. Ses ennemis ne sont que le reflet de ses peurs ...

La peur ressenti par l'oisillon qui tombe dans le vide, poussé du nid, est indescriptible. Mais la félicité ressenti lorsqu'il déploie ses ailes et se rend compte qu'il peut voler de lui même, aller dans la direction qu'il veut, vaut surement cette frousse.

Souhaitons que l'Humanité comprenne qu'elle doit ouvrir ses ailes et prendre en main son destin, qu'elle se détache de l'autorité, qu'elle embrasse sa mère, qu'elle reconnaisse sa bienveillance, qu'elle ne lui donne pas la tristesse de voir son enfant mourir au pied de l'arbre comme certains oisillons trop têtus, persuadés qu'ils étaient, que l'autorité paternel, les rattraperait au vol … La compassion n'a jamais été le propre de l'autorité …

Humanité, ne voyez vous pas que nous ne sommes qu'un ? Que la vie d'un seul d'entre nous est la même que la vie de l'ensemble ? Que le destin d'un seul d'entre nous est le même que celui de l'ensemble ? Que votre souffrance est la mienne et que ma peur est la votre ? Que la distance, les corps qui nous séparent ne sont rien et que notre conscience est tout ? Que l'amour est le lien qui uni nos êtres différents comme les différentes cellules d'un seul corps ? Qu'accepter un sort injuste pour un seul d'entre nous en revient à l'accepter pour nous tous ?

Ouvrons nos ailes, soyons responsables de nos êtres comme de notre destinée, individuellement et collectivement, il en va de notre survie. L'autorité ne nous sauvera pas, nous nous sauverons ou nous périrons … Nous serons poussés du nid dans quelques jours, l'autorité nous le rendra encore plus invivable ...

Vous qui lisez ce texte, que ferez vous ? Continuerez vous à supporter l'autorité ? Êtes vous masochiste au point d'en crever ? Êtes vous égoïste au point de sacrifier l'Humanité toute entière pour garder vos illusions de supériorité sur votre voisin ?

Lorsque le vacarme de l'autorité aura cessez, nous entendrons enfin notre voix intérieur qui a toujours été là pour nous souffler à l'oreille la bonne direction a prendre; individuellement libre et responsable, collectivement libres et conscients, universellement Libres et Humains …

Humanité, quel que soit ta décision, je t'aime. Je souhaiterais seulement que tu t'aime autant …

Très belle analyse !
Très belle réflexion !
Les hommes et femmes de cette Terre sont pour moi dans plusieurs groupes.
Ceux qui ne voudront jamais changer, pour profiter, exploiter, toujours et toujours jusqu'à leur auto destruction. Les rapaces.
Ceux qui sont pour le changement par la violence et la chaos en passant par l'anomie, pour qu'ils puissent en toute impunité voler et se faire une place par domination sur d'autres et pour un retour à l'autorité souveraine d'un pays par un roi ou un empereur. Les reptiles.
Ceux qui ont déjà changé et qui veulent montrer le chemin de ce changement à d'autres, pour qu'ils accèdent eux même à leur propre vérité et à l'évolution de leur être physique et astrale, par le respect de la Terre et de toutes choses vivante. Les Gardiens de la Terre.

Le premier groupe verra mais ne croira pas.
Le second verra mais utilisera la vérité pour arriver à ses fins dans la douleur et le chaos.
Le troisième sait et il est l'élu.
Merci Amadeus, un pas de plus